Le barbier de séville
de Beaumarchais
Cette pièce a été jouée les lundi 7 et mardi 8 mai 2007 à la Rotonde.
Synopsis :
« Un vieillard amoureux prétend épouser demain sa pupille ; un jeune amant plus adroit le prévient, et ce jour même en fait sa femme, à la barbe et dans la maison du tuteur. » Voilà le fond, dont on eût pu faire, avec un égal succès, une tragédie, une comédie, un drame, un opéra, et cætera. L’Avare de Molière est-il autre chose ? […]
[Ne voulant faire] qu’une pièce amusante et sans fatigue, une espèce d’imbroille, il m’a suffi que le machiniste, au lieu d’être un noir scélérat, fût un drôle de garçon, un homme insouciant qui rit également du succès et de la chute de ses entreprises, pour que l’ouvrage, loin de tourner en drame sérieux, devînt une comédie fort gaie ; et de cela seul que le tuteur est un peu moins sot que tous ceux qu’on trompe au théâtre, il a résulté beaucoup de mouvement dans la pièce, et surtout la nécessité d’y donner plus de ressort aux intrigants.
Mot du metteur en scène
« Monsieur, j’ai l’honneur de vous offrir un nouvel opuscule de ma façon. Je souhaite vous rencontrer dans un de ces moments heureux où, dégagé de soins, content de votre santé, de vos affaires, de votre maîtresse, de votre dîner, de votre estomac, vous puissiez vous plaire un moment à la lecture de mon Barbier de Séville ; car il faut tout cela pour être homme amusable et lecteur indulgent. » Ainsi commence André Charles Caron, dit Beaumarchais, avec la critique de son œuvre. S’en suivent les dix-huit pages de « La lettre modérée sur la chute de la critique du Barbier de Séville ». Aussi, j’espère que vous serez en toute bonne condition pour venir observer sur scène notre vision du Barbier, pour respecter les souhaits de l’auteur et faire de vous des spectateurs amusés.
Mise en scène :
Laurent Legendre